Contrat de projets Etat-Région 2007-2013: soutien à l’agriculture

Publié le par Bernard Carpentier

concours-agricole.jpgAu cours de la séance de la commission permanente du Conseil Général à laquelle j’ai siégé lundi, nous avons commenté le contrat de projets Etat-Région 2007-2013 qui a finalement été voté par la Région le 29 mars 2007, pour une enveloppe globale de 2,6 milliards d’€.

Il est intéressant de noter que ce vaste projet s’engageant sur 17 programmes prioritaires, a pour objectif de « combler le retard dans les domaines de la recherche et de l’innovation, de combattre les freins au développement que sont le chômage, l’exclusion sociale et la dégradation de l’environnement qui frappent la région ».
Mais puisque chaque thème fera l’objet d’une commission spécifique au sein du Conseil Général, appartenant à la 5ème commission agricole, j’aurais l’occasion lors d'une prochaine séance, d’aborder concrètement le soutien à l’agriculture.
S’il convient en effet d’appuyer la modernisation des exploitations agricoles, c’est pour renforcer la compétitivité de l’agriculture, accompagner le développement durable, mais aussi pour améliorer la sécurité et les conditions de travail dans les exploitations; peuvent en témoigner les agriculteurs élus communautaires par ailleurs ! Mais je pense qu’il faut aussi se pencher sur le soutien à apporter aux jeunes agriculteurs, tout comme celui nécessaire aux jeunes entrepreneurs, représentant la force vive de notre territoire.
Et lorsque vous voyez une manifestation de jeunes agriculteurs comme celle ayant eu lieu notamment à Coquelles ce week end pour dénoncer « le gâchis du foncier » au profit de zones d’activité, c’est là que le dialogue devient primordial.
En effet, ces derniers manifestent contre le fait que beaucoup de zones qui constituaient leur outil de travail restent vides.
Ce que nous avons pratiqué sur la commune de Zouafques pour la future ZA que gérera la CCI, et qui devrait être généralisé, c’est l’instauration du dialogue, des négociations pour aboutir à des acquisitions à l’amiable et ainsi éviter les expropriations. Au surplus, l’indemnisation des agriculteurs a été accompagnée de mise à disposition de terres compensatoires afin d’assurer une continuité dans l’exercice de la profession.
Mais il est vrai qu’il serait judicieux d’avoir une cohérence dans la prise du foncier à destination des ZA, afin d’avoir plus de lisibilité sur le moyen terme.


Bernard CARPENTIER

Publié dans Ardres Agriculture

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