Ecologie, developpement durable.

Publié le par Bernard Carpentier

Si j’ai signé le pacte écologique de Nicolas Hulot, c’est parce que je considère les enjeux écologiques comme une priorité commune qui dépasse les clivages entre partis politiques, et que j’estime, à mon niveau d’élu local, déjà prendre des positions sur les problématiques locales en cohérence avec le Pacte écologique. Et je puis vous dire que ma vision n’est pas nouvelle, puisque déjà en 1985, j’interpellais la population «quant à la préservation de la nature, source de vie pour nos enfants »
Si je passe en revue les propositions du pacte, je pense qu’à mon niveau d’élu local, je tente de contribuer à la sauvegarde de la nature au profit de nos générations futures.

Dans le volet économique du pacte écologique, il est proposé d’aller vers une logique de durabilité, en transformant les déchets en ressources et les matières utilisées en matières premières.
C’est ce que nous faisons à notre échelle, à la ville d’Ardres, en agissant dans quelques domaines, en faveur du développement durable.
Principalement dans le domaine du jardinage, le mulchage (résidus issus des tontes de pelouses) est mis autour des arbustes afin d’éviter l’utilisation de désherbant sélectif, couplé à la mise en place d’écorces de cacao autour des arbres ; ce double dispositif engendre d’une part une moindre repousse des mauvaises herbes, et par conséquent une moindre utilisation de désherbant et favorise d’autre part, la rétention d’eau.
Se trouve donc également concerné à cet égard, le volet santé du pacte s’insurgeant notamment contre l’usage massif de pesticides.
Nous sélectionnons également des plantes peu consommatrices d’eau, et lorsque l’arrosage reste incontournable, nous utilisons l’eau de la rivière.

Au niveau de l’assainissement, la mise en place de la nouvelle STEP permet désormais un traitement plus efficace des nitrates et phosphates, tout en valorisant les boues par chaulage, valorisation appréciée des agriculteurs !

Dans le domaine de l’énergie, le pacte suggère d’organiser la baisse de la consommation car l’effet de serre menace de bouleverser le climat et l’habitabilité de la Terre.
C’est pourquoi nous gérons l’éclairage public à la minute près avec un simple tableau Excel, et ce, en fonction des levers et couchers de soleil, afin de réduire au maximum la consommation d’énergie, mécanisme couplé avec un système de baisse d’intensité automatique de l’éclairage la nuit.
Dans les années futures la municipalité veillera à remplacer ses véhicules par des véhicules électriques.

Le pacte conseille évidemment de contenir l’extension périurbaine en mettant en place une politique réconciliant dans même espace, les zones résidentielles et activités économiques, commerciales et de loisirs. C’est ainsi que sur la commune d’Ardres qui présente la particularité d’être constituée de deux bourgs Ardres et Bois en Ardres, un lotissement de 40 parcelles va voir le jour face à une zone d’activités existantes et qui va se développer par le biais de la Communauté de communes.
Dans ce prolongement, l’on s’est trouvé confronté au thème de la biodiversité imposant de faire entrer la nature dans l’aménagement du territoire.
C’est pourquoi face à l’artificialisation gagnant du terrain, la Communauté a œuvré, non sans mal, à la reconstitution de zones humides, afin d’éviter la disparition de la faune et flore.

L’on doit par ailleurs être conscient qu’il faut sortir du routier, lequel secteur représente +80% au détriment des voies ferrées et navigables.
C’est pourquoi face à un tel défi écologique, je me bats sur le sujet de la revitalisation du site de Pont d’Ardres, en association avec VNF (voies navigables de France) puisque ce site bénéficie d’une voie d’eau qu’il convient absolument d’exploiter à mon avis !

Dans le domaine de l’agriculture, le pacte préconise de produire autrement, et c’est LE sujet principal du site de Pont d’Ardres, que nous travaillons dans le Comité de pilotage constitué autour de cet enjeu, avec le nouveau Président de la Chambre d’Agriculture, JB Bayart.

Dans le domaine de la recherche et de l’innovation, il est proposé de faire de l’environnement, un moteur pour l’innovation surtout sur la biodiversité, et les énergies renouvelables, et c’est cette piste que je travaille également en lien avec le Greta de Calais et prochainement je l’espère avec le LP P.de Coubertin.


En conclusion, certes il n’est pas toujours aisé d’évoluer vers d’autres façons de produire, de travailler, de consommer, mais je pense que l’emploi, l’activité économique et le bien être en dépendent.
Même si ces mesures peuvent paraître contraignantes à prendre, dites vous bien qu’elles généreront demain la créativité industrielle, et qu’elles stimuleront la recherche.

Bernard CARPENTIER

Note: Bernard Carpentier a signè le Pacte Ecologique de Nicolas Hulot le samedi 19 mai 2007. A cette date, il était le seul à l'avoir fait parmi les candidats de la 7° circonscription. A ce jour, il est toujours le seul.
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Publié dans Ardres Ecologie

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S
Bonjour, Merci pour votre question. La réponse de Bernard Carpentier est en http://bernardcarpentier.over-blog.fr/article-10569043.html Cordialement SBC
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B
Qu'en est-il du projet d'implantation d'éoliennes ?
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